Un drame plein de nuances et de puissance sur cinq femmes israéliennes. 

Vera, qui tient haut la main le bar à l'aloe vera, ne s'est pas préparée à une telle soirée. Une serveuse amène des problèmes avec son mari au travail,

L'autre lui fait jouer et décide de casser les instruments, la chanteuse du bar commence par un mec qui vient au spectacle,

Et une cliente instable décide de mettre fin à sa vie ennuyeuse ce soir.

Ce qui commence comme une solide soirée de chansons et de beuverie devient un drame sur cinq femmes avec une égratignure.

"Aloe Vera" mélange les genres. Il y a ici une histoire simple avec des scènes réalistes sobres, aux côtés de chansons de cabaret,

Numéro Eurovision, claquettes, stand-up, hip hop oriental et monologues déchirants.

Cette variété stylistique permet aux cinq femmes, protagonistes du spectacle, de voler haut tout en racontant leur histoire.

Dans "Aloe", le public fait partie de l'histoire.

Le drame se déroule autour de lui et en lui. D'un côté il assiste à un spectacle coloré,

En revanche, il est impossible d'échapper à l'intimité, à l'histoire personnelle.

"Aloe vera" est créé à la suite d'un travail en atelier, d'exercices physiques et d'improvisations. Des extraits de monologues et des chansons créées lors de ces séances,

Étaient les briques à partir desquelles la pièce a été construite.

Le choix de se concentrer sur cinq femmes mûres et conscientes a donné naissance à un texte exposé, personnel et courageux.

Chacune à sa manière, dans un piyyut de malédictions et de langage simple, partage le passé sombre, l'impuissance face aux personnes qui l'ont marquée, la honte, la passion, l'excitation, le désir d'intimité, l'auto-humour et le pouvoir de la réconciliation . Ensemble, un portrait puissant des femmes d'aujourd'hui a été construit ici.